Actualité du 21 novembre 2025
Les installations photovoltaïques gagnent du terrain en ville comme à la campagne. Or, de plus en plus d’utilisateurs constatent la présence de pigeons nichant sous les panneaux. Cet article explique pourquoi ce phénomène survient, les impacts sur la performance et la sécurité, les solutions techniques adaptées, ainsi que les bonnes pratiques de suivi pour préserver votre production.
Les panneaux offrent un abri chaud, sec et surélevé, avec des interstices protégés du vent et des prédateurs. Les rails, câbles et rebords facilitent la nidification, tandis que l’inertie thermique des modules prolonge le confort en soirée. Certaines couvertures (tuiles canal, bacs acier nervurés) multiplient aussi les cavités et points d’entrée, renforçant l’attractivité des installations. Dépigeonnisation
Comprendre les effets concrets aide à prioriser la prévention. Les conséquences sont rarement spectaculaires au début, mais cumulatives si l’accès sous les modules n’est pas contrôlé.
Surveillez le pourtour des panneaux (plumes, brindilles, fientes sous l’égout), la fréquentation au lever/coucher du soleil, et votre suivi de production (baisse anormale au regard de la saison et de la météo). Des bruits répétés d’atterrissage ou un flux d’air perturbé peuvent aussi alerter.
Ils ne visent pas l’électronique, mais leurs activités peuvent déplacer ou tendre des câbles et connecteurs. Des barrières physiques correctement posées limitent ces risques tout en respectant la ventilation d’origine.
Proscrivez la haute pression sur modules et connectiques. Préférez un nettoyage doux (eau claire, brosse souple) aux heures fraîches, en respectant les recommandations des fabricants et les règles de sécurité en toiture.
Leur efficacité est souvent temporaire en zone urbaine (habituation). Ils restent des compléments, mais l’exclusion physique est la base pour empêcher l’accès sous les modules.
L’objectif est double : bloquer l’accès aux espaces sous panneaux et préserver la ventilation ainsi que l’intégrité mécanique. Le comparatif ci-dessous éclaire les options selon les configurations de toiture.
| SOLUTION | PRINCIPE | POINTS FORTS | LIMITES | ADAPTÉ À |
|---|---|---|---|---|
| Grillages périmétriques (jupes anti‑oiseaux) | Clips sur le cadre, maille fine périphérique | Empêche la nidification, discret, compatible ventilation | Pose exigeante, contrôle périodique | Toitures tuiles/bac acier, résidentiel et tertiaire |
| Brosses anti‑intrusion | Boudins brosses comblant l’espace module/toit | Pose rapide, bon calfeutrement | Rétention de débris possible, vérification saisonnière | Pourtours irréguliers, faible lame d’air |
| Pics anti‑oiseaux (périphérie) | Empêchent le posé sur rebords/chemins | Réduit le stationnement, simple | N’empêche pas l’accès sous module seul | Complément sur faîtages, corniches |
| Filets (zones adjacentes) | Excluent de grands volumes voisins | Protègent atriums et structures complexes | Peu adaptés au contact direct des modules | Sites industriels, grandes toitures |
Une pose réussie est non invasive, durable et conforme aux prescriptions des fabricants PV. Les principes ci-dessous réduisent les risques sur la garantie, l’écoulement des eaux et la ventilation.
Solutions de dépigeonnage et dépigeonnisation pour particuliers et professionnels
Un suivi régulier prévient les incidents et stabilise la production. Adaptez cette checklist à votre contexte (urbain, côtier, altitude, végétation alentour).
En savoir plus sur l'installation de pic anti pigeons
Exemple indicatif pour 6 kWc produisant ~6 600 kWh/an : 5 % d’encrassement représentent ~330 kWh perdus (≈66 €/an à 0,20 €/kWh). Si, en plus, 2 kWc subissent une nidification causant −20 % en haute saison, ajoutez ~440 kWh (≈88 €). Le manque à gagner dépasse alors 150 €/an, sans compter les coûts indirects (nettoyage, visites).
Les barrières physiques ont un coût initial, compensé par la stabilisation du rendement, la baisse des interventions et la préservation des composants. Le but n’est pas “zéro oiseau”, mais l’exclusion des zones critiques pour éviter des pertes récurrentes.
Avec l’essor du PV, on voit émerger des jupes anti‑oiseaux intégrées aux systèmes de montage, une meilleure prise en compte de la ventilation dans les kits d’occultation, et l’usage de drones pour détecter rapidement les points d’entrée et l’encrassement. Côté exploitation, les plans de maintenance se structurent autour de seuils d’alarme (courbes de production), d’inspections saisonnières et du respect du vivant (périodes de nidification, espèces protégées).
Voici une sélection de questions récurrentes posées par les propriétaires et gestionnaires d’installations photovoltaïques confrontés aux pigeons. Elles aident à cadrer le diagnostic, les choix techniques et l’organisation de la maintenance.
Ces pages de votre site prolongent la réflexion en liant prévention, méthodes et conformité. Les URLs ci-dessous sont issues de votre arborescence existante, pour un maillage cohérent avec vos contenus internes.
Pour situer les bonnes pratiques et les enjeux techniques, ces sources publiques et à jour sont des repères utiles.
Les pigeons sélectionnent les installations PV pour l’abri et la chaleur. Leurs effets — masquage, points chauds, contraintes sur câbles, obstructions — dégradent le rendement et alourdissent la maintenance. Les solutions les plus robustes sont physiques et périphériques (grillages, brosses), posées sans altérer cadre ni ventilation, et entretenues au fil des saisons. Un suivi attentif de la production, associé à une inspection visuelle régulière, permet d’intervenir au bon moment et d’optimiser le rapport coût/bénéfice.
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