Actualité du 7 novembre 2025
Les insectes des denrées stockées (IDS) — charançons, triboliums, pyrales et teignes — peuvent dégrader matières premières et produits finis à chaque maillon de la chaîne, de la réception au stockage. Comprendre leurs cycles, adapter l’organisation des stocks et documenter la maîtrise des risques permettent de limiter les pertes, d’éviter les non-conformités (HACCP, BRCGS, IFS Food) et de préserver l’image de marque.
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Les signes d’infestation incluent grumeaux, poussières fines, exuvies, toiles et odeurs rances autour des emballages ou dans les trémies. Au-delà des pertes de masse et de qualité, le véritable enjeu est la sécurité alimentaire et la conformité. Les référentiels IFS et BRCGS exigent une gestion nuisibles structurée, avec analyse de risques, surveillance documentée et actions correctives proportionnées; la consultation des pages publiques de BRCGS Food Safety et d’IFS Food aide à cadrer les bonnes pratiques.
L’IPM (Integrated Pest Management) privilégie la prévention, la détection précoce et l’action proportionnée. Pour structurer votre approche globale, un plan de sanitation clarifie rôles, fréquences, seuils d’alerte et preuves de maîtrise (monitoring, rapports, revues périodiques), en cohérence avec vos audits et votre PMS.
Pour passer de l’intention au quotidien opérationnel, voici une checklist de prévention à adapter à la typologie de vos produits, à vos flux et à l’architecture du site.
La détection combine pièges à phéromones (volants) et plaques engluées (rampeurs), positionnés selon une cartographie des zones (réception, lignes, zones tampons, expédition). La valeur vient de la tendance : analyse hebdomadaire, cartes d’activité, liens avec les flux et la saison. Pour documenter la conformité dans un cadre HACCP, formalisez vos seuils, vos KPI et vos revues périodiques au travers de procédures claires.
Définissez des seuils d’alerte par espèce et par zone, puis attachez-leur des réponses prédéfinies (inspection ciblée, nettoyage renforcé, traitement localisé). La traçabilité — dates, lots, zones, personnes, résultats — est essentielle lors des audits et s’intègre naturellement dans un plan de sanitation bien tenu.
Comment distinguer mites alimentaires et mites textiles ?
Les mites alimentaires (Plodia/Ephestia) ciblent denrées sèches (céréales, chocolat, fruits secs) et laissent toiles et cocons près des emballages; les mites textiles (Tineola) dégradent les fibres naturelles dans les placards. Le lieu, les traces et la nature des dommages guident le diagnostic.
Un passage au congélateur suffit-il ?
Le froid peut interrompre le cycle si la température et la durée sont suffisantes. Pour de petits volumes, plusieurs jours de grand froid domestique peuvent convenir; pour des lots, des protocoles en chambre négative avec contrôle du cœur de produit et enregistrements sont requis, dans l’esprit HACCP.
Faut-il traiter tout le site au premier signal ?
La proportionnalité est clé : une capture isolée justifie une vérification locale et un assainissement ciblé. On élargit seulement si la tendance se confirme (points multiples, hausse rapide, larves ou produits souillés).
Quelles ressources pour approfondir et standardiser ?
Pour cadrer la terminologie et les exigences, consultez BRCGS Food Safety, IFS Food et la plateforme FAO dédiée à la réduction des pertes post‑récolte (FAO Food Loss Reduction).
Le choix d’un traitement dépend du stade (œuf/larve/adulte), du type de produit (vrac vs emballé), des contraintes de production (arrêt possible) et des exigences réglementaires. Ce tableau compare les grandes familles d’actions, à combiner dans une logique IPM documentée.
| MÉTHODES | PRINCIPE | AVANTAGES | LIMITES |
|---|---|---|---|
| Hygiène renforcée | Retrait des foyers, aspiration, démontages ciblés | Fondamental, immédiat, sans résidus | Insuffisant seul si infestation avancée |
| Chaleur | Montée en température des zones/équipements | Atteint œufs/larves; pas de résidu chimique | Contrôle fin requis; contraintes matérielles |
| Froid | Congélation ou maintien prolongé en négatif | Adapté aux produits secs; utile en quarantaine | Durées longues; validations thermiques |
| Atmosphères modifiées | Appauvrissement en O2 / enrichissement en CO2 | Sans résidus; adaptées aux silos/containers | Équipements dédiés; protocoles plus lents |
| Biocides ciblés | Aérosols, nébulisations, poudres/gels selon espèces | Rapide en curatif | Réglementation stricte; résistance possible |
Pour une vue d’ensemble des méthodes et de leur emploi responsable, privilégiez l’hygiène de précision et les traitements physiques, puis un curatif raisonné, avec vérification d’efficacité et traçabilité.
La digitalisation accélère : cartographie dynamique des pièges, alertes en temps réel, tableaux de bord croisant captures, météo et flux. Ces outils améliorent la preuve de maîtrise et réduisent l’intensité des traitements curatifs. Côté durabilité, la priorité va aux leviers non chimiques (hygiène de précision, chaleur/froid), au dimensionnement énergétique et au biocontrôle (p. ex., phéromones), en s’alignant sur les exigences de BRCGS/IFS et sur les pistes de la FAO.
Avant un audit, vérifiez que terrain et documents racontent la même histoire. La liste ci-dessous sert de filet de sécurité pour vos preuves de maîtrise et vos revues périodiques.
Pour faciliter vos recherches et structurer vos priorités, voici les questions qui reviennent le plus souvent dans les équipes qualité, production et logistique.
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