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Audit IFS/BRC et nuisibles : checklist, preuves, erreurs clés

Actualité du 15 novembre 2025

Comment réussir vos audits IFS/BRC sous l’angle “nuisibles” sans stress ni zones d’ombre ? Ce guide clarifie les attentes, propose une checklist prête à l’emploi, met en lumière les erreurs récurrentes et compare les exigences IFS et BRCGS pour gagner en cohérence et en efficacité.

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Pourquoi les audits ifs/brc exigent un contrôle nuisibles rigoureux

Dans l’agroalimentaire, la gestion des nuisibles est un pilier du plan de maîtrise sanitaire. Les référentiels IFS Food et BRCGS Food Safety attendent un pilotage fondé sur l’analyse des risques, des procédures documentées, des preuves de mise en œuvre et une amélioration continue nourrie par des tendances interprétées. Pour situer précisément le cadre, consultez IFS Food et BRCGS Food Safety sur leurs sites officiels respectifs.

Un dispositif d’IPM (lutte intégrée) combine la prévention (étanchéité, hygiène, abords), la détection (surveillance), le curatif raisonné (interventions proportionnées) et la vérification (audits internes, indicateurs, plans d’actions). Les auditeurs évaluent la cohérence d’ensemble : adéquation aux risques réels, traçabilité, réactivité et exploitation des données.

Questions fréquentes et réponses détaillées

Que regardent les auditeurs, exactement ?

Ils commencent par la logique du programme au regard des risques (produits, procédés, environnement, saisonnalité). Puis ils vérifient la cartographie (points de surveillance intérieure/extérieure, zones sensibles), les fréquences, les rapports d’intervention et le suivi des non‑conformités. Ils demandent des preuves de compétence (formations, habilitations), la maîtrise des biocides (FDS, étiquettes, stockage, justification) et des analyses de tendances prouvant que vous pilotez la performance. Pour la réglementation biocides, référez-vous au cadre européen BPR.

Faut-il externaliser ou internaliser le contrôle nuisibles ?

Les deux approches sont recevables si le système est robuste. L’externalisation apporte une veille réglementaire et des outils de tendance; l’internalisation offre réactivité et connaissance fine du site. Dans tous les cas : rôles explicites, compétences attestées, procédures écrites et preuves (inspections, relevés, actions, vérification) sont incontournables.

Les capteurs connectés et pièges “smart” sont-ils acceptés ?

Oui, s’ils sont intégrés à l’IPM, avec seuils d’alerte, revue périodique des données et actions tracées. Ils complètent l’observation de terrain, accélèrent la détection et outillent l’analyse des tendances. Les auditeurs regardent la fiabilité (calibrage, maintenance, historiques) et la capacité d’interprétation par l’équipe.

Checklist opérationnelle “prêt audit”

Utilisez cette checklist pour vérifier la disponibilité, l’actualité et la pertinence des éléments clés attendus. Adaptez-la à vos procédés, à votre environnement et à votre cartographie des risques.

  • Gouvernance et compétences

    Assurez un pilotage clair et démontrable, du terrain à la direction.

    • Responsabilités formalisées (qualité, maintenance, production, prestataire si applicable).
    • Formations à jour (preuves, matrices de compétences, protocole de signalement).
  • Analyse de risques et cartographie

    Reliez vos dispositifs aux dangers plausibles par zone, et mettez à jour à chaque changement.

    • Étude de vulnérabilité par zone (matières, produits finis, flux, saisons, voisinage).
    • Plan du site avec dispositifs numérotés, datés, mis à jour.
  • Programme IPM

    Couvrez prévention, surveillance, intervention et maîtrise documentaire des produits.

    • Prévention : étanchéité, abords, gestion des déchets, discipline des portes et quais.
    • Surveillance adaptée au risque, revue au moins annuelle.
    • Liste des produits/matériels; FDS; conditions de stockage.
  • Enregistrements et tendances

    Collectez, qualifiez et interprétez vos données pour éclairer les décisions.

    • Rapports d’inspection, relevés de pièges, preuves d’actions, photos, horodatages.
    • Tableaux de bord : activité par zone, délais de réaction, récurrence, saisonnalité.
  • Non-conformités et CAPA

    Reliez chaque incident à une cause racine et vérifiez l’efficacité des actions.

    • Journal des NC, causes, actions correctives/préventives, preuve de clôture.
  • Audits internes et revues de direction

    Planifiez, exécutez, suivez : l’amélioration continue doit être visible.

    • Planning, derniers rapports, décisions de revue, preuves de mise en œuvre.

Preuves attendues et indicateurs utiles

Les auditeurs veulent des traces écrites et des séries temporelles qui montrent la maîtrise et l’anticipation. Privilégiez des indicateurs lisibles, comparables dans le temps et liés aux risques de votre site.

  • Respect du planning (% de points visités à l’échéance, par zone).
  • Temps de réaction moyen entre alerte et action.
  • Taux de récurrence des incidents (30/60/90 jours), par type de nuisible.
  • Évolution saisonnière de l’activité et liens avec des causes (portes, déchets, météo).
  • Part d’actions de prévention vs curatif; usage raisonné des biocides.

Comparatif ifs vs brcgs : convergences et nuances

AXEIFS FOODBRCGS FOOD SAFETY
Approche risques Programme proportionné aux risques, revu régulièrement. Maîtrise fondée sur HACCP et évaluation de vulnérabilité.
Documentation Procédures, enregistrements, preuves de revue/validation internes. Documents équivalents, forte attente de traçabilité et d’efficacité.
Compétences Formation du personnel et compétence des intervenants. Preuves tangibles et supervision du prestataire si externalisé.
Tendances et CAPA Suivi des tendances, actions correctives et préventives tracées. Accent sur l’amélioration continue et la revue managériale.

Erreurs fréquentes… et comment les éviter

La plupart des écarts viennent de détails organisationnels. Anticipez ces pièges pour éviter des non‑conformités et renforcer votre système.

  • Cartographie obsolète : mettez à jour à chaque changement (travaux, flux, équipements) et datez la version.
  • Usage non raisonné des biocides : privilégiez la prévention et l’appâtage ciblé; consignez la justification et la rotation des matières actives.
  • Données sans analyse : ne vous contentez pas de relevés; commentez les tendances et liez-les à des décisions.
  • Rôles flous : définissez qui exécute, qui valide, qui déclenche les CAPA et qui vérifie.
  • Réactivité insuffisante : fixez des délais cibles selon la criticité et mesurez-les.
  • Formation inégale : intégrez l’accueil des nouveaux, un rafraîchissement annuel et la sensibilisation “voir, signaler, agir”.

FAQ

Pour gagner du temps lors de la préparation de votre audit, voici dix questions fréquentes qui aident à cadrer les attentes et à prioriser les actions.

  • Quels documents précis un auditeur IFS/BRC demandera-t-il pour le contrôle des nuisibles ?
  • Quelle fréquence de surveillance et d’inspection adopter selon le niveau de risque des zones ?
  • Comment prouver la compétence des intervenants et la sensibilisation du personnel au signalement ?
  • Quels indicateurs de performance (KPI) suivre pour démontrer l’amélioration continue ?
  • Comment construire une cartographie efficace et à jour des points de contrôle intérieurs/extérieurs ?
  • De quelle manière documenter l’usage raisonné des biocides et la réduction de l’appâtage permanent ?
  • Les capteurs connectés sont-ils requis et comment intégrer leurs données au dossier d’audit ?
  • Quelles actions immédiates entreprendre en cas de détection d’un nuisible en zone de production ?
  • Comment gérer un site multi-bâtiments ou saisonnier tout en restant cohérent et conforme ?
  • Quelles erreurs récurrentes entraînent des non-conformités majeures et comment les prévenir ?

Pour aller plus loin sur notre site (maillage interne)

Pour approfondir et structurer votre démarche, ces pages internes complètent utilement la lecture de cet article.

Ressources externes utiles

Ces ressources officielles permettent de vérifier les exigences et d’aligner vos pratiques.

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Conclusion

Un système robuste se reconnaît à sa simplicité d’explication : les risques sont compris, les barrières en place, les données racontent une histoire cohérente, et l’organisation apprend des incidents pour ne pas les répéter. Envie d’aller plus loin ? Explorez d’autres contenus, posez vos questions ou proposez un cas pratique à analyser : la discussion est ouverte.

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