Actualité du 8 novembre 2025
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Dans l’agroalimentaire, la présence de rongeurs menace l’hygiène, la sécurité des aliments et la continuité d’activité. Le référentiel HACCP (Codex Alimentarius) et les normes de management de la sécurité des denrées (ISO 22000, FSSC 22000) exigent une maîtrise documentée des nuisibles, fondée sur la prévention, la vérification et l’amélioration continue. En parallèle, la norme européenne EN 16636 (portée par la CEPA) promeut des approches structurées et traçables. Les solutions “4.0” — capteurs, pièges connectés, plateformes de données — offrent alors une visibilité en continu sur l’activité réelle des rongeurs, 24 h/24.
Les méthodes historiques reposent sur des appâts ou pièges contrôlés à fréquence fixe, ce qui peut laisser des angles morts entre deux visites et alourdir la tenue des registres. Les exigences européennes encouragent à réduire l’usage d’anticoagulants au profit d’une démarche IPM (Integrated Pest Management) plus mesurée. Le “connecté” aide précisément à cibler l’effort, au bon endroit et au bon moment, avec une preuve lisible.
Un système “SMART” associe des capteurs (passage, capture, ouverture), des pièges mécaniques ou stations, un réseau de communication (LoRaWAN, Sigfox, LTE‑M, Wi‑Fi) et une plateforme qui agrège les événements. À chaque détection, une alerte est envoyée; l’événement est horodaté, localisé, parfois qualifié (fréquence, récurrence) et archivé dans un journal consultable.
Au-delà de l’alerte, l’intérêt réside dans l’exploitation de la donnée pour orienter les décisions et l’audit. En pratique :
Les plateformes modernes exportent des rapports standardisés, s’intègrent au plan de maîtrise sanitaire (PMS) et proposent des indicateurs clés (KPI) tels que le délai de réponse, la répartition des alertes par zone ou l’évolution hebdomadaire de l’activité. Certaines suggèrent même des actions correctives: déplacer un poste, colmater une trappe, revoir la fréquence de nettoyage.
Oui, si le dispositif s’inscrit dans une logique IPM: analyse de risque, prévention, surveillance, actions correctives et preuves. Les capteurs ne remplacent pas les fondamentaux (propreté, exclusion, gestion des déchets), mais fournissent une preuve objective compatible avec HACCP, ISO 22000/FSSC 22000 et l’esprit de la EN 16636 (compétence, traçabilité, amélioration).
Non. Elles permettent de passer d’une routine “calendaire” à une logique à la demande et fondée sur l’évidence. Les passages deviennent ciblés et plus utiles; la vérification sur site, l’entretien des équipements et l’analyse des causes racines restent indispensables.
Typiquement: événements de détection/capture, position du poste, horodatage, état de batterie. Sans images ni données personnelles, l’impact RGPD est limité. En revanche, l’usage de caméras ou d’identifiants individuels suppose une analyse de conformité (finalités, minimisation, conservation, information des personnes). Dans tous les cas: cartographier les flux, restreindre les accès et conserver les journaux aussi longtemps que nécessaire pour l’audit — pas plus.
Oui. En localisant précisément l’activité, on privilégie la capture mécanique et on retire les appâts permanents là où ils sont inutiles. Les rodenticides demeurent possibles, mais de manière ciblée et temporaire, conformément aux bonnes pratiques IPM et aux restrictions européennes.
Le ROI varie selon la surface, la complexité et la criticité du site. Les gains proviennent de la réduction des incidents (arrêts, rebut), d’interventions plus efficaces, d’une moindre consommation d’appâts et d’audits fluidifiés. Un pilote de 8 à 12 semaines sur une zone à risque élevé permet d’estimer l’impact via des indicateurs concrets: nombre d’alertes pertinentes, délai de réponse médian, évolution de l’activité, heures économisées.
Pour compléter les réponses ci‑dessus, voici dix questions très souvent posées par les responsables qualité, QSE et exploitants qui envisagent une surveillance connectée.
Un déploiement réussi combine diagnostic, objectifs clairs, preuves documentées et rituels de revue. La checklist ci‑dessous structure la démarche, du cadrage initial à l’amélioration continue.
| ASPECT | TRADITIONNEL | CONNECTÉ SMART | IMPACT HACCP |
|---|---|---|---|
| Surveillance | Périodique, entre deux visites | Continue, alertes en temps réel | Vérification renforcée et preuve objective |
| Appâts | Souvent permanents | Ciblés, réduits | Moindre exposition aux biocides |
| Traçabilité | Feuilles ou PDF manuels | Journal horodaté, exportable | Audits simplifiés |
| Interventions | Calendaires | À la demande, guidées par données | Efficacité accrue |
| Analyse | Limitée | Tendances et cartes d’activité | Amélioration continue |
Trois illustrations montrent comment la donnée réoriente les efforts et accélère les résultats, en complément des mesures structurelles et des bonnes pratiques d’hygiène.
Pour approfondir la démarche (contrats, hygiène, méthodes), voici des pages de référence de votre site, en lien direct avec la surveillance connectée et la conformité.
Pour situer ces pratiques au regard des textes et de la science, consultez ces ressources publiques et à jour.
Le “SMART pest management” ne se réduit pas à des objets connectés: c’est une façon plus lisible de prévenir, d’agir et de prouver. En articulant données en temps réel, IPM et exigences d’audit, les organisations gagnent en maîtrise, réduisent les risques de contamination et facilitent leurs inspections. Envie d’explorer un pilote ou de repenser votre PMS à la lumière de ces outils? Continuez la lecture, posez vos questions et croisez les points de vue: le débat est ouvert.
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